AMENEZ VOS PROPRES CACAHUÈTES ET VOS BIBINES,
C’EST LA FÊTE!
Notre proposition cordiale:
Le 27/10/2012 09:39, nosotros.incontrolados a écrit :
. Salut « vous autres » de Quilombo,
On vous souhaite un très chouette anniv’. En cadeau nous vous offrons cette magnifique page sur notre site: http://nosotros.incontrolados.over-blog.com/article-quilombo-la-librairie-fete-ses-10-piges-111748944.html
Nous sommes sympa et attirants mais nous sommes fauchés aussi….En conséquence nous acceptons les invitations….héhéhéhéhéhé.
Et alors? Et bien ce serait sympa de nous en envoyer quatre ou cinq; une pour E, une pour D, une ou deux pour un/E autre pote et enfin une pour moi -steph- dans le cas où depuis ma lointaine Normandie j’en aurai enfin terminé avec ma chimio-thérapie et mes rayons de vélo, si je ne suis pas non plus trop déglingué par leurs traitements qui me « fukushimate » la tronche dans laquelle j’héberge très involontairement un crabe coriace….
Au cas où vous l’ignoreriez -ce dont je doute- nous vous soutenons depuis les débuts de notre site (2006). Ça s’arrose non?
Voudriez-vous bien nous faire quatre ou cinq invitations? nosotros.incontrolados@wanadoo.fr ou nostros.incontrolados@gmail.com
(Deux BAL car il s’en trouve toujours une pour merdoyer…).
En vous remerciant par avance.
Bien cordialement
Steph.
* * *
La réponse très « faux-cul » des interesséEs:
Le 27 octobre 2012 14:36, quilombo@globenet.org <quilombo@globenet.org> a écrit :
Salut à vous,
Merci d’avoir mis l’info sur le site et de continuer à nous soutenir, c’est chouette de votre part ! Mais le truc, c’est que même nous, en tant que libraires et personnes s’investissant dans le projet -qui sont pour le coup aussi fauchés que les blés-, nous paierons nos places le vendredi soir pour financer le journal sur lequel nous bossons depuis trois mois pour raconter l’histoire de la librairie…
Et puis si nous filons des invit’s à tous les potes, beh ça sera le meilleur moyen de ne pas faire notre onzième anniversaire…
A bientôt !
Jacques
…
* * *
Notre conclusion:
Sans rancune…
Nous, lorsque nous parlons de « succès » nous évoquons l’estime et la communication d’un projet. Ce qui est autrement« performant » que de comptabiliser le « produit des entrées » qui ne déborde pas nécessairement sur une « hausse significative du taux de profit », de la fréquentation de la librairie, et au delà de ce qu’elle propose à la lecture; ce qui nous semble premier si on entend « célébrer » un anniversaire…
Toutes les fêtes et anniversaires ne se donnent-ils pas financièrement à perte généralement? comme une projection sur l’avenir? Voir, en termes de gestionnaires avisés: « comme un investissement sur retour »?
Nous, qui par exemple n’avons rien à vendre, organisons souvent des fêtes au cours desquelles nous rencontrons avec beaucoup de plaisir de nombreuses personnes n’ayant eu nul besoin de s’aquitter préalablement « d’un droit d’entrée » pour accéder aux réjouissances, aux rencontres, au plaisir de vivre, de se retrouver, de se voler dans les plumes, de se critiquer le cas échéant, etc.
Singulièrement vos fêtes, vos anniv’ sont payantes désormais; les livres, les brochures aussi dans le courant ordinaire de vos activités; ce qui se conçoit pleinement dans une librairie qui n’est pas au premier chef une entreprise philanthropique ou, plus bêtement encore, dans ce monde devenu « naturellement » marchand une dangereuse association de révolutionnaires soucieux d’en finir avec le fric ou les questions sociales qui ne se posent plus qu’après les virgules du chiffre d’affaire….
Il semblerait bien que vous ne « fêtiez » pas là « un anniversaire » -à proprement parler – mais que vous vendiez plutôt « une date » aux meilleurs prix, au meilleurs compte, avec le gout de la fête, l’air de la fête, les bulles de la fête comme prétexte et comme arrangements festifs, le tout passé à la moulinette du marketing new-loock.
Pour un peu nous serions comme en croisière sur le Concordia!
Faute de couler totalement ou de « voyager », il restait aux passagers les plus audacieux et les moins gémissants la possibilité de s’approvisionner gratuitement en alcools et en cigares dans la cabine du capitaine et celles des « officiers » déserteurs comme dans les nombreuses boutiques « tutti-free » également insubmersibles…
Le commerce est toujours insubmersible!
Pour notre part, nous ne vous tenons nullement rigueur de nous avoir refusé quatre ou cinq entrées gratos au prétexte fallacieux que cette gratuité compromettrait dangereusement le difficile équilibre financier de l’aventure…
Toutefois, maintenant que nous savons que nous parlons avec des gestionnaires avertis et consciencieux , ce sera avec une pondération non moins « professionnelle » que nous établirons la « nouvelle surface de communication » que nous accorderons « bénévolement » à votre entreprise sur nos pages qui nous coutent déjà l’espace et le gras du chat.
Tant pis pour le Sancerre…
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